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  • Fanny Louise

Verity, Colleen Hoover

Editions Hugo Thriller.

Paru le 1er octobre 2020.

400 pages.

4ème de couverture :

La vie a toujours souri à Verity Crawford. Ses livres font d’elle une auteur star, sa maison du Vermont est splendide et elle forme avec Jeremy, son mari, un couple parfait. Mais un jour, sur une route, son rêve tourne au cauchemar. L’accident l’empêche d’écrire, transforme sa trop grande maison en prison, et menace de l’éloigner de Jeremy.

La vie n’a jamais été tendre avec Lowen Ashleigh. Ses livres ne rencontrent qu’un succès poli, ses finances sont au plus mal et ses histoires d’amour sont des feux de paille. Jusqu’à ce que Jeremy la recrute pour devenir le ghostwriter de Verity et terminer à sa place sa série à succès.

Pour Lowen, aussi incongrue que soit la proposition, l’occasion est beaucoup trop belle pour ne pas la saisir. Et Jeremy beaucoup trop séduisant pour qu’elle lui dise non. Mais en découvrant, dans les papiers de Verity, ce qui semble être son autobiographie, Lowen va voir se dessiner, page après page, le portrait d’une femme épouvantable, prête au plus atroce des crimes pour ne pas perdre ce qu’elle a, et prompte à toutes les perversités lorsqu’elle se sent menacée. Aux yeux de Verity, Lowen est désormais une menace.

L’auteure :

Forte d’un succès spectaculaire en New Romance des deux côtés de l’Atlantique, Colleen Hoover prend avec Verity le virage du romantic suspense. L’accueil du public est toujours aussi positif : finaliste des Goodreads Awards 2019, Verity décroche la deuxième position avec plus de 35 000 votes.

Retour de lecture :

Ce roman classé dans la catégorie romantic suspense est une première pour moi. Et pour être honnête, je ne savais même pas qu’une telle catégorie existait… J’ai été intriguée par cela et j’ai donc entamée ma lecture avec curiosité et sans préjugés.

Et je dois dire que pour moi qui suis habituée aux polars et autres thrillers « classiques » ce livre ne m’a pas déplu. Je n’en ferai pas mon « genre » de chevet mais en l’occurrence, Verity est bien ficelé et difficile à lâcher. Cette histoire est un thriller incisif, qui ne laisse aucun répit au lecteur. La construction de l’histoire est originale puisqu’on passe d’un récit à un autre au fil des chapitres.

Nous suivons le parcours de Lowen qui contrainte de devenir ghostrider d’une célèbre auteure à succès, Verity, et qui lorsqu’elle découvre dans le bureau de celle-ci ce qui semble être une autobiographie va plonger dans un cauchemar éveillé. Lowen s’installe au domicile de l’auteur pour entamer des recherches en vue de reprendre l’écriture de la série à succès que Verity ne peut pas terminer. Elle tombe sous le charme du mari de celle-ci, Jeremy, entièrement dévoué à son épouse désormais lourdement handicapée.

Traumatisé par la mort violente de 2 de ses enfants, il ne peut cependant que se rapprocher de Lowen, heureux qu’elle apporte un peu de vie à cette maison trop silencieuse.

Mais Lowen sent que quelque chose ne tourne pas rond dans cette demeure et l’angoisse commence alors à monter crescendo.

Le thriller est rondement mené, le récit est entrecoupé de scènes très explicites voire carrément crues. Cela n’a pas gêné ma lecture et cela s’intégre bien dans le déroulement de l’histoire.

Je ne ferai pas du romantic suspense mon nouveau genre littéraire préféré mais cette histoire m’a plu, elle est bien écrite, la fin ne m’a pas surprise mais pas déçue pour autant.

Je conseille ce livre à toutes celles et ceux qui ont envie de faire une pause dans le polar pur et dur et qui veuillent s’essayer à d’autres styles.

Je remercie beaucoup les Editions Hugo Thriller pour cette découverte agréable et cette lecture très sympathique


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