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  • Fanny Louise

Le signal, Maxime Chattam

Editions Albin Michel.

Paru le 24 octobre 2018.

740 pages.


4ème de couverture :


La famille Spencer vient de s’installer à Mahingan Falls. Jusqu’ici, tout va bien. Un vrai paradis.


Si ce n’étaient ces vieilles rumeurs de sorcellerie, ces communications téléphoniques brouillées par des cris inhumains, ce quelque chose d’effrayant dans la forêt qui pourchasse les adolescents, et ce shérif complétement dépassé par des crimes horribles.


AVEZ-VOUS DEJA EU VRAIMENT PEUR EN LISANT UN LIVRE ?


L’auteur :

Maxime Chattam et Maxime Williams sont des pseudonymes de Maxime Guy Sylvain Drouot, romancier français, spécialisé dans le roman policier. Au cours de son enfance, il fait de fréquents séjours aux États-Unis : sa première destination en 1987 est Portland dans l'Oregon, ville qui lui inspirera son premier roman. Il suit une formation en criminologie pendant un an à l'Université de Saint-Denis. Durant cette année, il apprend les rudiments de la psychologie criminelle, de la police technique et scientifique et de la médecine légale. Il rédige "L'âme du mal" en 2001, qui est publié l'année suivante chez Michel Lafon. Signé du pseudonyme de "Chattam", en référence à une petite ville de Louisiane, le livre crée la surprise et conquiert rapidement un public. Ce roman devient le premier volet de la "Trilogie du mal," suivi de "In Tenebris" (2003) et "Maléfices" (2004)


Retour de lecture :


Alors autant le dire tout de suite, j’aime beaucoup les livres de Maxime Chattam. Pas tous, mais ceux que j’aime, je les aime vraiment beaucoup. Mais je suis totalement passée à côté de sa série d Autre-Monde, je n’ai pas été au-delà du 5ème volet de la saga. Et je n’ai aucun regret. En revanche, quand il nous livre du polar et du thriller, je fonce.

Concernant Le Signal, je dois avouer que c’est l’objet livre qui m’a d’abord tapé dans l’œil lors de sa sortie. L’ouvrage est magnifique, la tranche du livre teintée de noire est sublime. Alors c’est peut-être idiot mais sans même lire la quatrième de couverture, ni avoir lu le moindre avis sur le roman, je l’ai acheté. Quelques mois plus tard, en plein confinement quand je l’ai vu dans ma PAL, je me suis dit : il est temps ! Quand j’ai lu la 4ème de couv et que j’ai découvert le sujet, je me suis dit : oh non un livre dans la même veine qu’Autre-Monde….

C’était en plein confinement, j’avais une pile à lire à réduire alors je me suis lancée et comme j’ai bien fait. On est entrainé dans l’histoire dès les premières pages, c’est rapide, efficace, il n’y a aucun temps mort.

On suit l’histoire de la famille Spencer ayant quittée une grande métropole pour venir à la campagne changer de vie et prendre le temps de profiter les uns des autres sans être happés par la frénésie de la vie citadine.

Il y a comme un air des Goonies dans la bande d’adolescents confrontés à des phénomènes étranges et effrayants dont ils n’osent pas parler aux adultes, de peur d’être moqués. On sent l’admiration et l’hommage envers Stephen King dans le style de Maxime Chattam. Et cela sans copie ni plagiat.

C’est incisif, c’est précis, chaque action décrite doit être lue avec attention car elle comporte un élément clé pour comprendre les phénomènes étranges et horrifiques dont sont victimes les habitants de la petite bourgade où se déroule l’histoire. Petite ville paisible qui va basculer dans l’horreur en un rien de temps. Et face à ces évènements tragiques, la famille Spencer et quelques habitants courageux vont devenir des combattants du Mal au péril de leur vie.

J’ai beaucoup aimé ce roman qui mêle fantastique, thriller et horreur, sans tomber dans le gore extrême. C’est une lecture passionnante et très divertissante. Un bon cru signé Chattam que je recommande vivement.




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