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  • Fanny Louise

Minuit dernière limite, Lee Child

Editions Calmann Lévy Noir.

Paru le 9 septembre 2021

432 pages.


4ème de couverture :


De passage dans une petite ville du Wisconsin, Jack Reacher découvre une bague de West Point dans la vitrine d’un prêteur sur gage. Plus intrigant encore, cette bague a appartenu à une femme. Pourquoi cette ancienne de West Point s’est-elle séparée d’un bijou si précieux, preuve de quatre années de durs combats en Irak et en Afghanistan ? Ancien de West Point lui-même, Reacher soupçonne un vol, voire pire, et décide de retrouver cette femme et de lui rendre sa bague.

Ainsi commence un périple de plus en plus violent et crépusculaire qui le verra errer jusque dans les déserts du Wyoming er régler leur compte à tous ceux qui, bikers, dealers et corrompus divers, n’ont aucune envie de le voir fouiner dans leurs trafics.

Au fil de son voyage, Reacher comprend que cette bague raconte surtout l’honneur, mais aussi l’horreur de ce qu’a vécu et vit encore cette femme, qu’il faut sauver coûte que coûte.


L’auteur :


Auteur, entre autres ouvrages, de Retour interdit, Mission confidentielle, La cause était belle, Formation d’élite et Simples déductions, Lee Child a déjà vendu plus de 100 millions d’exemplaires dans le monde.



Retour de lecture :


Je découvre un nouvel auteur à la lecture de Minuit, dernière limite. Bien que fort d’un immense succès déjà, j’avoue que je ne connaissais pas Lee Child. Pourtant, je connaissais son héros au travers du film sorti il y a quelques années avec Tom Cruise dans le rôle titre.


Ce roman sous couvert d’une quatrième de couverture plutôt sobre, est une belle découverte. Il y est question d’honneur, de fraternité, de déceptions, de syndrome post traumatique qui ne veut pas dire son nom.


L’humain y est dépeint dans toute sa laideur et sa fausseté. C’est parfois cru, souvent brutal mais toujours profondément humain.


Jack Reacher est de ces héros solitaires bourrus qu’on préfère éviter quand on les croise mais dont on ne peut plus se détacher quand on les découvre. Il est l’ami sur lequel on peut compter et dont on rêve tous.


Personnage profondément attachant, j’ai aimé ce héros de fiction. Un homme sur lequel on aimerait se reposer en cas de soucis.


Les autres personnages croisés dans cette histoire ne provoquent pas tous cet attachement immédiat, bien au contraire mais ils font écho à la réalité de ce monde avec son lot d’ordures, d’escrocs et de malhonnêtes.


Minuit, dernière limite est plein de noirceur et sans concessions avec la nature humaine mais paradoxalement, je l’ai trouvé terriblement humain et tellement plein d’espoir.


A noter les lieux où se déroulent l’action de ce roman. Paysages sauvages, bruts magnifiquement décrits ici par l’auteur. Une Amérique loin de la carte postale et pourtant bien réelle.


Je remercie les Editions Calmann Lévy de m’avoir permis de découvrir cet auteur, dont je vais surement lire les précédents livres.



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