La Dernière Chasse, Jean Christophe Grangé

Editions Albin Michel.

Paru le 10 avril 2019.

480 pages.

4ème de couverture :

En Forêt-Noire, la dernière chasse a commencé…

Et quand l’hallali sonnera, la bête immonde ne sera pas celle qu’on croit.

L’auteur :

Jean-Christophe Grangé est journaliste, reporter international, écrivain et scénariste. Son œuvre a été traduite en plus de trente langues.

En 1994, Jean-Christophe Grangé écrit son premier roman Le Vol des Cigognes. Toutefois, c’est son second roman paru en 1998, Les Rivières Pourpres, qui le fait connaitre du grand public en devenant rapidement numéro 1 des ventes.

La Dernière Chasse est son quatorzième roman.

Retour de lecture :

Jean Christophe Grangé est un auteur que j’ai découvert en 1998 avec les Rivières Pourpres et depuis, chaque nouveau roman de cet auteur est pour moi un événement à ne pas rater.

S’il y a eu quelques-uns de ses romans, qui m’ont moins emballée que d’autres ces dernières années, celui dont je vous parle ici n’en fait pas partie, bien au contraire.

Pour mon plus grand plaisir, on retrouve son personnage fétiche le commissaire Niémans, plus tout jeune mais toujours aussi accro à son métier, même si le temps passant et les enquêtes difficiles ont eu raison de sa belle énergie.

On le retrouve ici fatigué, meurtri dans ses chairs et accompagné d’une jeune recrue peu banale, Ivana, et qui ne lui fait pas de cadeau avec sa fougue et sa jeunesse, une jeune écorchée vive attachante et entière.

À la suite de la découverte du cadavre atrocement mutilé d’un héritier allemand en Forêt-Noire, Niémans et Ivana sont chargés de mener l’enquête dans le milieu très fermé de la chasse à l’affût, la « pirsch ». Les voici propulsés envoyés en Alsace pour venir en aide à la gendarmerie locale.

Niémans et Ivana vont se démener pour aller au bout d’une enquête difficile au cœur d’un milieu aristocratique peu enclin à ouvrir ses portes et qui préfère laver son linge sale en famille, même quand il s’agit de découvrir le meurtrier d’un des siens. Une plongée dans l’histoire peu glorieuse de cette famille ravive des souvenirs qu’on pensait enfouis à jamais. Mais la persévérance de Niémans est immense et rien ne peut l’arrêter quand il s’agit de faire surgir la vérité.

Jean Christophe Grangé nous livre ici un très bon cru, un livre qu’on a du mal à lâcher et qui nous embarque dès les premiers chapitres. Je ne peux que vous le conseiller. Vous ne serez pas déçus.